Marseille-Cassis 2012
Bonsoir à tous,
N’étant pas très présents ces derniers temps lors de nos sorties club, nous souhaitions, Eric CKT et moi, vous donner quelques nouvelles. En effet, nous profitons de cette « intersaison » pour nous adonner à la course à pieds avec pour objectif principal un marathon, celui du Beaujolais qui se déroulera le 17 novembre. Pour réaliser cet objectif, on s’est aligné sur plusieurs courses dans la région telles que l’Algernon ou la Cabro d’or, et la dernière en date fut le Marseille-Cassis.
Nous étions, pour cette 34ème édition, 15 000 inscrits mais que 12 000 partants, la petite « tempête » du jour ayant sans doute contraint certains participants à profiter d’une heure de plus de sommeil octroyé par le changement d’heure. Nous nous présentons sur la ligne de départ à 8h00, soit 1h30 avant le départ. Inutile de vous préciser que l’attente, au vu des conditions météorologiques, fut assez douloureuse. J’avais, il est vrai, pour ambition de réaliser le parcours en 1h30, mais ma foi en cet objectif fut quelque peu ébranlée par cette longue attente frileuse et un départ « à froid ». Eric, quant à lui, avait pour objectif de bien gérer l’effort et de travailler sa base foncière pour le marathon, d’ailleurs, son dernier Marseille-Cassis date de 1997…
9h15, départ pour les courageux participants de l’épreuve dans la section handisport, plus qu’un quart d’heure d’attente pour nous. 9h30, enfin le départ, celui-ci fut assez rapide malgré quelques mètres de « piétinements ». N’ayant pas les mêmes ambitions, nous nous perdîmes de vu, Eric et moi, dès le départ. A ma montre, dans la portion de parcours qui nous mène jusqu’au pied de la Gineste, la vitesse n’est jamais tombée en dessous des 14,5 km/h. Ayant un peu d’avance sur mes prévisions, je décide d’attaquer la montée à un rythme plus « tranquille » pour éviter l’explosion.
Au sommet du col le chrono affichait 48 minutes, soit 3 minutes de plus que mes prévisions pour envisager une fin de parcours en 1h30. Dès lors, une seule option se présentait à moi, réaliser une descente canon sans se poser de question. Dès lors, tous s’emballe, la vitesse indiquée par ma montre (au-delà des 16 km/h), le cœur, les jambes. Cette stratégie fut assez payante car à 4 km de l’arrivée j’avais déjà rattrapé le « ballon » qui indiquait 1h30 et qui en plus me précisait que nous étions sur des bases d’un parcours en 1h29. Tout ceci me regonfla le moral et je pus même accélérer l’allure sur les deux derniers kilomètres.
Dernière ligne droite, enfin la délivrance et un chrono qui m’indiquait 1h28min, soit 40 minutes pour réaliser la seconde partie de parcours, l’objectif fixé est donc plus qu’atteint avec en prime un dossard prioritaire lors de ma prochaine participation.
Eric réalisa le parcours en 1h40, mais je suis sûr qu’il était largement en dessous de ces capacités.
Allez plus que le raid de Roquefort la Bédoule et le marathon du Beaujolais, ensuite nous pourrons nous remettre en selle car les potes de la section et le vélo commencent sérieusement à nous manquer.
Bises à tous et vive le vélo.
Mouss.