Les Maux du 13...
Bonjour à tous,
Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! Cette année, pour moi, c'était un vrai cauchemar et j'ai mal au corps et à la tête. Peut-être mes pires bosses du 13 avec l'année où j'avais chuté.
On s'était dit, avec Michel, Chris, et Serge, qu'on allait faire comme l'année dernière. Même Serge, avant le départ, me confirme qu'il m'attends en haut de la Gineste, puisqu'il part en prioritaire avec Michel. J'y ai cru, naïvement peut-être...car je n'ai retrouvé personne.
Je prends le départ le plus rapide que je peux, mais je sens tout de suite que je n'ai pas de bonnes sensations. Je vais de déception en déception au fur et à mesure que le parcours se fait, en espérant à chaque fois que je rattrape un groupe, que mes copains seraient là...et en m'epuisant au lieu de gérer (ce qu'il faut faire sur ce 164 kms).
Dans l'Espigoulier, mes espoirs sont définitivement morts quand je vois 2 maillots turquoises largement au-dessus à plusieurs kilomètres. Steph en scooter me confirme qu'il me sera impossible de revenir sur Serge et Michel. Merci aux copains pour leur encouragements à cet endroit.
Quelque temps après, ma galère commence. A Nans, je suis obligé de laisser le paquet où je me trouve car une douleur à la cuisse gauche m'empêche de pédaler. Ça ne passe pas, je suis obligé de m'arrêter avant la descente de la Sambuc. J'attends un peu pour retrouver Sami ou Nono, mais personne ne vient.
Je continue avec un autre paquet et monte par Saint-Zacharie, plus difficilement que d'habitude. Je me dis que c'etait juste une crampe qui est passée. Mais non, obligé de m'arrêter au ravito de Plan-d'Aups. Je continue quand même et dans le revers de l'Espigoulier, la douleur revient de plus belle, encore plus forte. Impossible de continuer. Steph me retrouve et je décide d'abandonner après la descente. Sami et Nono passent et continue leur effort.
La descente m'a fait du bien, je vais pour rendre ma plaque de cadre, lorsque je vois Bastien Tosi qui n'en peut plus aussi, et nous décidons de finir le parcours ensemble en s'encourageant mutuellement. Et j'en ai eu besoin !! Le retour de la Gineste, notamment, fut interminable (pas plus de 10km/h) !
A l'arrivée, si tu ne me tiens pas, Serge, je tombe par terre...anéanti de douleur, de fatigue et de tristesse.
Voilà, tout çà va passer, mais pour l'instant, il faut que je digère et surtout que j'aille voir un docteur, parce que j'ai toujours mal à la jambe...
Bises à tous