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La MJC ... ET .... les GROS BECS aussi aux Bosses du 13 !
Départ 6 h.30 de Chato vers Luminy, trajet durant lequel, comme à notre habitude, nous perdons déjà en route quelques éléments.
Quelle organisation, quelle cohésion tout de même !
Bon ! Regroupement général donc à Luminy, après avoir "chaudement et amicalement" vociféré quelques encouragements à nos petits frères cuquois croisés déjà sur leurs vélos, encouragements on ne peut plus amicaux, sportifs et .... courtois :
" Oooooh, échauffez vous bien parce qu'on va vous casser .... le C.. "
GROSSE ESCLAFADE (quelque peu impolie à mon goût) de leur part, qui me déçoit un peu, révélatrice de leur mentalité irrespectueuse.
A mon avis, ils cachent bien leur FORTE CRAINTE et leur TERREUR vis à vis de NOUS.
Mais revenons à l'essentiel, c'est à dire la performance qui se profilent à l'horizon du team du royaume d'en haut.
Briefing sur le parking sous l'égide de notre leader incontesté du jour, Christophe Masse, avec définition de l'objectif à atteindre, faire beaucoup beaucoup mieux que les années précédentes, ce qui, vous allez voir plus tard, va être réalisé avec un GRAND PANACHE.
C'est donc avec une grande fébrilité et une très forte concentration que nous nous rendons au départ du seul parcours à la mesure de nos qualités de guerriers, le 94 Kms (il n'y a pas plus court le dimanche), qui correspond tout à fait à l'allure endiablée qui nous caractérise. Le 136 et surtout le 164 Kms étant plus pour des cyclistes qui préfèrent évoluer à une allure de sénateur, sans à coups, en prenant leur temps. Non, non, très peu pour nous, nous il nous faut de la vivacité, de la vitesse, du rythme. J'en profite pour recommander à nos amis turquoise déjà au départ d'être fair play et de ne pas nous gêner quand nous allons immanquablement les rattraper et les doubler.
RE-ESCLAFADE ..... (je ne comprend pas pourquoi ...) !
Ensuite, la course est lancée, et gros effort (déjà) pour rejoindre le départ réel et hop en avant la musique, place aux compétiteurs que nous sommes.
Quelle course émaillée de maints faits d'armes de notre part et surtout de rigolades avec quelques réflexions de notre leader cherchant souvent Marcou qui ne fait que revenir plusieurs fois à notre rencontre pour ne pas nous perdre :
" mais il ne nous sert à rien ce GRAND, mais où il est ? "
Nous avons, nous aussi, très apprécié les encouragements de nos coéquipiers postés sur le parcours qui, très perspicaces, ne s'étaient pas postés en haut de l'Espigoulier , EUX, étant sûrs de ne JAMAIS nous y voir passer .... eeeeeh, malins les GROS BECS, et expressifs tel la moue .... comment dirais-je ? .... dépitée et déconfite, genre "qué malheur...." en réponse à ma question de savoir si les 1ers étaient loin et encore à la portée d'un éventuel retour "supersonique" de notre part.
Quelle joie aussi de voir notre trésorier compétiteur "JIPOU" avec son légendaire sourire "caustique" qui en disait déjà long sur LA performance que nous étions entrain de réaliser, sans oublier notre caméraman « MICKY le rouge » qui a du faire preuve d’une grande dextérité et réaliser une véritable prouesse pour avoir le temps de nous filmer et de nous prendre en photo étant donné la vitesse qui était la notre.
Performance que nous avons failli ne pas obtenir suite à une grave erreur tactique de notre part quand nous nous sommes quelque peu "enflammés" entre le haut de Ceyreste (grimpé au taquet) et le revers du col de l'ange pris en pleine gueule par certains d'entre nous.
En fait, nous avons là plutôt enflammé et crâmé au sens propre du terme notre leader qui l'a malheureusement payé plus tard.
Performance donc car notre objectif étant de faire mieux que les années précédentes, dans les 324èmes, puis dans les 465èmes et pour cette édition, 724-725-726-727-728 et 729 èmes sur 1028 classés, avec une réflexion de notre Marcou après avoir été largués dans le retour de la Gineste par un ..... vététiste "endiablé" (en vérité, presque arrêté par la violence du dénivelé) :
" là, JE CROIS QU'ON A TOUCHE LE FOND !!!! "
Mais non, mais non Marcou, encore un petit effort, nous ne sommes pas loin du GRAAL !
Enfin, bosse d’arrivée passée pratiquement … en perte d’équilibre, avec une GROSSE OVATION du public « admiratif » devant notre hargne et notre effort démesuré pour ne pas nous tomber les uns sur les autres, puis formalités d’arrivée avec réponses aux diverses interviews de la presse écrite, radio et tv avec le sourire et la GRANDE MODESTIE qui nous caractérise avec (très important) innombrables signatures d’autographes aux fans en délire.
Eeeeeh, la gloire doublée de simplicité c’est çà, NOUS SOMMES des .... SEIGNEURS.
Ah, précision importante, 1 SEUL RAVITO de grillé (en vrai pas par tous en fait), 3 à 4 arrêts PIPI (pour éliminer tout risque de détection de produits illicites absorbés avant et pendant la compétition au cas où contrôle anti dopage) et ensuite moultes bières avalées et honneur fait aux gnocchis gruyère après l'arrivée.
Néanmoins, trêve de plaisanteries, un grand BRAVO à notre Christophe qui, malgré quelques petits moments de solitude, a bouclé ces 94 kms avec un 25,6 km/h de moyenne avec le peu de kilomètres qu'il avait au compteur.
Je terminerai par un petit mot à l'encontre d'un ancien coéquipier et joueur sous ma houlette d'entraineur car je sais qu'il lit le blog, Richard RAVERA, super goal devant lequel on ne se présentait qu'une fois devant lui balle au pied, car après, cela n'était plus possible car il vous avez "démonté" et rendu tel un kit de meuble Ikéa avant montage pour bien vous faire comprendre ... de ne plus revenir.
Allez, tchao, c'était Papy RORO.
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