La fausto Coppi trophée des Guerriers

Salut à tous,

Permettez moi tout d'abord de vous rassurer........... tout le monde est bien rentré de la Fausto 2014 et récupère maintenant. Les malentendus, quiprocos, colibets sont aussi dissipés et les principaux protagonistes sont à présents bien réconciliés. Rien de tel qu'un bon lit pour tout réparer.

C'est vendredi soir que nous nous sommes tous retrouvés à Cunéo, point de départ du Grand Fondo. Jacquot, Gérard, Kitsou et Yves à l'Hôtel Royal, Crampinou à Démonte.

Samedi matin petite mise en route entre Cunéo et Piasco avec visite chez le cycle du coin, collègue à Jacquot puis pause café avant le retour à Cunéo.

Nous avons ainsi découvert et pris en compte le mauvais état de la route sur cette portion du parcours en faut plat montant de notre course du lendemain.

Retour à Cunéo pour le déjeuner puis retrait des dossards avec visite du village des exposants vite écourtée par la pluie. Tout le monde doute sur la météo du lendemain et hésite sur le choix de la distance. Pour ma part je reste ferme sur le Granfondo. On se retrouve à nouveau chez le cycle de Piasco ou chacun y fait quelques emplètes. 

Souper dans un resto du coin pour les 4 mousquetaires qui, ne sachant pas lire l'italien commanderont et mangeront des bigouilles.

A 06h00 dimanche je retrouve mes compagnons autour du petit déjeuner. Le temps est clair, pas un nuage à l'horizon. C'est sereinenement que chacun prendra le départ. Gérard et Jacquot sur le petit, les autres sur le long.

A 7h00 tapante, branlebas de combat, les consignes sont passées "on roule ensemble". Il faut redoubler de prudence dans les vires vires de Cunéo ou de nombreux cyclistes fusent de toute part. Enfin la ligne droite sur le pont au bout duquel nous virons à droite tandis que Gérard et Jacquot s'envolent vers la gauche. Nous sommes tous 3 groupés et Kitsou mène l'allure pour trouver un groupe de niveau. On remonte, on remonte et çà roule vite, bien trop vite..... je cède et me retrouve esseulé, voyant mes coéquipiers prendre le large. Je reprends mon souffle et me laisse aspirer par une escadre de 5 cyclistes qui me ramènera vers mes compères. Kitsou est en forme, on remonte encore et cette fois décide de me caler à 3 rangs derrière les leaders. Ouf, j'ai cru un instant que Kitsou allait prendre un relais. A peine 30 km parcourus et déjà les jambes qui flageolent. Yves nous a rejoint et recadre l'équipe..... on se calme. Première ascension, on double jusqu'au sommet ou un ravito nous tend les bras. Kitsou est à quelques minutes. Allez on lui refait les niveaux, à peine 25cl de consommer (il a beaucoup économiser son eau) alors que j'ai déjà bu 2 bidons. Premier col de passer avec plus de 750m+ en 7km à 1380 d'altitude.

Allez, pause photo et c'est reparti pour le col de Piatta Soprana à 1136 d'altitude (550m+ environ). Yves est en tête et me précède de quelques 200m environ. On se ravitaille et repartons dés que Kitsou a fait le plein. (en fait dés que nous lui avons donné la becquée).

C'est reparti pour une descente ou nous sommes mal à l'aise à cause de la topographie de la route trés étroite, jalonnée d'arbres obstruant toute visibilité et fréquentée par des randonneurs. Difficile de doubler dans ces conditions et nous gardons nos distances. La route s'élargie enfin et aprés une intersection avec un virage à droite, c'est le début de la grande difficultée du jour. Nous entrons dans la valgrana et la montée vers le pied du col de la Fourniera s'accentue. La vallée a maintenant cédé sa place à une gorge d'ou descent le torrente Granna. Nous sommes tous les 3 ensembles dans ce tout début de la longue montée vers Pantani. Le pourcentage augmente, des coureurs en difficulté nous laisse l'avantage. Yves se détache de plus en plus et Kitsou n'est plus derrière. Chacun va monté à son rythme. Avant le sanctuaire de Castelmagno je commence à me faire doubler et rescent les premières fatigues. Un peu plus loin j'entends crié Vaï, vaï. Je me retourne et c'est Kitsou qui revient. J'en perds l'équilibre et pose un pied à terre. J'en profite pour gober un morceu de barre ébergétique. Kitsou est à présent devant à qualques mètres et me précède au ravito intermédiaire. On se ravitaille rapidement et je repars le premier en pensant qu'il avait déjà enfourché son vélo. Ouïe! quelle faute, il me reprendrant un peu plus loin avec tous les colibets possible malgré la fatigue. La montée s'accentue toujours, les jambes ont du mal à répondre. Au loin, les coureurs sont trés hauts et vraiment tout petit. J'avance au mental. A la sortie de chaque virage je cherche Pantani. Ce col n'arrive donc jamais. Aprés la ferme que je connais, je sais qu'on bascule. Je m'accroche et enfin la satue est là, je la vois. Pourtant, à chaque coup de pédale j'ai l'impression qu'elle s'éloigne un peu plus. Kitsou est en difficulté lui aussi. Il arrive enfin au ravito ou je le rejoins au forceps. J'ai du mal à avaler. Je bois et refais le plein d'eau avant de commencer à grignoter et finalement avaler quelques minis sandwichs à base de charcuterie. Kitsou est déçu de ne pas retrouver Yves. Il fait froid, aprés un rapide clichet

sur la stèle ou Kitsou n'arrivera pas à grimper sur la petite marche, on bache avant d'entamer la descente ou je perdrais le Redoutable.Le col de la Madone Del Coletto me semble une simple formalité aprés que j'ai bien récupéré dans la descente du Val de l'Arma. Il pleut à présent. Je bache à nouveau et descent prudemment en espérant retrouver Kitsou. Je passe Valdieri et roule seul sur la départementale vers Cunéo. Je sais que j'irai au bout mais manque d'envie dans cette longue portion face à une légère brise. 3 italiens que j'avais laissés dans le dernier col me reprennent. Allez je joue l'aspiration et me cale derrière le premier qui roulait régulier. Je prends un relais et les 2 autres m'imitent. Cà roule bien jusqu'ou, à ma grande surprise, revoici le Redoutable sorti de je ne sais ou. En fait il m'avait en ligne de mire depuis un moment. A ma hauteur il se met à hurler:" maintenant je vais vous tuer!". Il prendra la tête du petit groupe et grâce à lui nous rentrerons tambour battant.

Une pensée à Gérard et Jacquot qui ont fait course seuls et surtout à Jacquot qui malgré une chute à Valdieri suite à un éclatement C à air termine honorablement son medium fondo.

Un séjour semblable à celui des Pyrénnées ou convivialité et franches rigolades ont sans cesse régnées. Merci à tous les participants à cette course fantastique mais trés dure aussi (c'est ce qui fait son charme surement)

Crampinou

Comments

[cris]

Beau boulot Christian et merci: il ne manque rien; les écrits, les photos..... tout est au top ! Les absents salivent !!! Vive le vélo, à bientôt. Cris

[Le Pierro]

Christian bravo, en premier lieu pour tes exploits vélocipediques aux côtés des cadors de la section. Ensuite bravo pour alimenter notre blog de la plus belle des façons, avec efficacité et talents.

Un vrai nouveau souffle pour la section, même si en l'occurrence la nouveauté n'est pas un perdreau de l'année (ben oui, comme tout le monde faut bien que je taille un peu...)

Amicalement

[CHRISTIAN TOSI]

Bravo les gars,belles parties de manivelles.de courageux Milles regrets de ne pas être avec vous .LA COPPI rend beaux tous les cyclistes ,les paysages sont de légendes ,et les italiens (les vrais pas ceux des thermes) fond le reste .Vous êtes magnifiques .

[CYCLOSPORTIFS]

Bravo ex Redoutable pour se compte rendu ainsi que c'est belle photo.Kitsou.